Juridique

Unité d’accueil pédiatrique enfants en danger (UAPED) : la convention signée

Mis à jour le 04.11.2024 - Publié le

Le 7 juillet 2023, le CHU de Nîmes a accueilli ses principaux partenaires pour la signature d’une convention mettant en place l’UAPED. Les missions de cette nouvelle unité : assurer une meilleure prise en charge des enfants victimes de violences en un seul et même lieu.

Parmi les nombreux invités présents autour Nicolas Best, Directeur général du CHU de Nîmes, Cécile Gensac, Procureure de la République et présidente du Tribunal Judiciaire de Nîmes, Maryse Giannaccini, Vice-Présidente du Conseil Départemental du Gard et Claude Rols, Directeur de la Délégation Départementale du Gard de l’Agence Régionale de Santé Occitanie mais aussi la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Gard, Le Groupement de Gendarmerie Départementale du Gard, L’association « La Voix De l’Enfant » et L’Association Gardoise d’Aide aux Victimes d’Infractions Pénales (AGAVIP).

La création de cette unité d’accueil répond à l’une des mesures du second plan interministériel de lutte contre les violences faites aux enfants qui prévoit de déployer ce type de structure.

Le lancement officiel de l’UAPED permettra une prise en charge spécifique et adaptée à l’égard des mineurs victimes de toute forme de violence, dans le cas de suspicion de violence ou de violence avérée. Le personnel sera formé sur ces problématiques et le CHU de Nîmes mettra à disposition une salle d’audition.

Cette unité permettra également l’évaluation en cas de suspicion de violence chez les mineurs afin qu’ils bénéficient de la mise en place d’un parcours multidisciplinaire adapté à leurs besoins. Le suivi et le pilotage de ce dispositif sera conjointement assumé par le CHU, l’Agence régionale de la santé, le procureur de la République, le conseil départemental de la Vienne, la gendarmerie et/ou la police nationale.

Cette convention est un pas de plus dans l’engagement des différents acteurs dans la lutte contre toutes formes de violences. Elles formalisent l’articulation et la complémentarité entre les partenaires afin d’offrir une meilleure prise en charge des victimes ; une prise en charge ciblée et au plus près de leurs besoins en proposant de coordonner trois dimensions : soins, nécessité de la procédure pénale, protection, le tout dans le cadre de l’évaluation du mineur victime.