Mieux vivre son opération : pourquoi arrêter de fumer avant une intervention chirurgicale ?
Une intervention chirurgicale se vit mieux sans tabac ! Faites le point sur votre consommation de tabac avant ou pendant votre hospitalisation, une démarche simple, mais qui peut tout changer.
Arrêter de fumer au moins 6 semaines avant une intervention chirurgicale, c’est réduire jusqu’à 400 % le risque de complications post-opératoires. Même une réduction de la consommation, engagée quelques jours avant, permet d’améliorer la cicatrisation, de diminuer les risques respiratoires, infectieux ou cardiaques, et de favoriser un meilleur rétablissement.
Les bénéfices sont concrets :
- Moins d’infections et de complications respiratoires
- Meilleure cicatrisation et consolidation osseuse
- Moins de médicaments nécessaires pour l’anesthésie
- Une durée d’hospitalisation réduite de 2 à 3 jours en moyenne
- Et surtout, une meilleure prévention des récidives, notamment si l’intervention est liée à une pathologie causée par le tabac
Se faire accompagner c’est DEUX FOIS plus de chances d’y arriver.
Une hospitalisation est souvent un moment charnière. En réduisant ou arrêtant le tabac, vous agissez concrètement pour votre santé, à court comme à long terme. Que ce soit pour une intervention ponctuelle ou un nouveau départ, prenez votre santé en main.
🧭 Parlez-en lors de votre parcours préopératoire. L’équipe médicale du CHU de Nîmes est là pour vous écouter et vous aider.
Comment arrêter de fumer ?
Vous faire accompagner, c’est multiplier par deux vos chances de réussir. La Sécurité sociale rembourse jusqu’à 150 € par an pour les substituts nicotiniques, et certaines mutuelles proposent un complément.
La consultation de tabacologie du CHU de Nîmes est à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche, que vous souhaitiez arrêter complètement, réduire temporairement ou simplement faire un point.
Votre médecin traitant ou votre pharmacien peuvent aussi vous guider. Pour en savoir plus : tabac-info-service.fr